En mars 1904, éclata une grève des ardoisiers qui réclamaient une augmentation de 0,25f pour une journée de 8 heures. On put les voir descendre à Dourgne en cortège avec des drapeaux rouges et en chantant, sur l’air de la Carmagnole, ces paroles en patois:
« Uno Arfountolo, escoutas pla,
Uno Arfountolo, escoutas pla,
Uno damo voulio sembla,
Mès es qu’un vielh fagot... »
Toutes ces paroles étaient en fait destinées à la femme du patron d’alors (M. FABRE) qui, parait-il, influençait beaucoup son mari. Elle venait d’Arfons, ne savait presque pas parler le français mais se faisait passer pour une grande dame, ce qui ne plaisait pas toujours aux pauvres ardoisiers qui subissaient souvent ses décisions.
Pendant qu’ils faisaient grève aux ardoisières, un peu plus tard, les ouvriers employaient leur temps à travailler à la construction de l’abbaye Ste Scholastique.
Le transport de l’ardoise de toiture se faisait, bien évidemment, avec des charrettes tirées par des vaches ou des boeufs. Elles étaient souvent entreposées au bout du faubourg en attente de traction. (voir carte postale)
« Uno Arfountolo, escoutas pla,
Uno Arfountolo, escoutas pla,
Uno damo voulio sembla,
Mès es qu’un vielh fagot... »
Toutes ces paroles étaient en fait destinées à la femme du patron d’alors (M. FABRE) qui, parait-il, influençait beaucoup son mari. Elle venait d’Arfons, ne savait presque pas parler le français mais se faisait passer pour une grande dame, ce qui ne plaisait pas toujours aux pauvres ardoisiers qui subissaient souvent ses décisions.
Pendant qu’ils faisaient grève aux ardoisières, un peu plus tard, les ouvriers employaient leur temps à travailler à la construction de l’abbaye Ste Scholastique.
Le transport de l’ardoise de toiture se faisait, bien évidemment, avec des charrettes tirées par des vaches ou des boeufs. Elles étaient souvent entreposées au bout du faubourg en attente de traction. (voir carte postale)
Ce transport était effectué par les agriculteurs locaux qui n’avaient plus de travail, l’hiver ou après les moissons. Ils ne pouvaient faire qu’un voyage par jour et ne transportaient que 15 toises (60m²)
Sur le chemin d’accès à la carrière, les ouvriers avaient découvert un filon de grès. Cette pierre, découpée, était utilisée pour affûter les outils de taille et même, beaucoup plus tard, les disques en tungstène et diamants.
Sur le chemin d’accès à la carrière, les ouvriers avaient découvert un filon de grès. Cette pierre, découpée, était utilisée pour affûter les outils de taille et même, beaucoup plus tard, les disques en tungstène et diamants.
Différents chantiers s’étageaient dans la carrière à ciel ouvert:
- sur le coté nord: les chantiers de St-Ferréol, du Bureau, de la Forge et de la Cuisine.
- sur le coté sud: les chantiers du Peuplier Haut, du Peuplier Bas, de Port-Arthur et de la Sauzo.
A la fin du siècle dernier, pour couvrir l’usine textile de Lastours, les ardoisières de Dourgne, qui employaient alors plus de cent ouvriers, détachaient leurs équipes de couvreurs auxquels s’ajoutaient les charpentiers et les ferblantiers pour un travail en commun.
- sur le coté nord: les chantiers de St-Ferréol, du Bureau, de la Forge et de la Cuisine.
- sur le coté sud: les chantiers du Peuplier Haut, du Peuplier Bas, de Port-Arthur et de la Sauzo.
A la fin du siècle dernier, pour couvrir l’usine textile de Lastours, les ardoisières de Dourgne, qui employaient alors plus de cent ouvriers, détachaient leurs équipes de couvreurs auxquels s’ajoutaient les charpentiers et les ferblantiers pour un travail en commun.
A suivre encore...
1 commentaire:
Bonjour
Il est super votre blog, je le sauve dans mes favoris.
A plus tard.
http://www.antiquephotographique.be
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