mardi 10 novembre 2009

Souvenir de mon école à Dourgne en 1960/61.

Ah, l'école communale, la rue de Rome nous ammène (sûrement) vers le monument aux morts sous l'oeil attendri d'Enna la cafetière du café Bastié.
Nous nous sommes tous réunis à la mairie, un peu avant, et en tête de la colonne, joyeuse, Madeleine Cros tenant la main de Philippe Bugis, nous tire vers l' hommage à nos morts. Le discours sera lu par M. Pujol, le Maire de Dourgne.




Le baby-boom a frappé, même à Dourgne, nous sommes maintenant plus nombreux, et pas encore dans l'école des grands et grandes (celles de Mme Rességuier et de M.Mauriès). Nous sommes chez Mme Madeleine Cros et Melle Moulis, et pour les garçons, tous en pantalons courts, les vacances ne sont pas loin.
1er rang en haut: Giberte Bénazeth, Bernard Lagarde, inconnu, inconnu, Adrien Rudelle, Patricia Bugis, inconnu, Benoit Milhet, Danielle Montagné, Jean-Pierre Routelous, Marie-France Jacques, Fatima, inconnue.
2ème rang: Marie-José Aguzou, Françoise Clerc, Claire Milhet, Claude Besombes, Philippe Bugis, Alain Colombié, Jean-Marc Montagné, Jean Stéfani, Marie Christine Vieu, Bernard Jacques, Chantal Montagné, Claude Rouquié.
3ème rang assis: Yasmina, ... Zambelli, Pierre Milhet, Annie Besombes, ...Mendoul, Gilles Colombié, ...Perez, Françoise Perez, Roland Stéfani, Danielle Jacques, Brigitte Montagné, incinnue.

Souvenir de mon école à Dourgne en 1947.


Dans un coin de la cour de l’école des filles rue de Rome en 1947, sous le regard protecteur de la maîtresse madame Albertine Rességuier:

1er rang en haut : Paulette Cros, Denise Joseph, Simone Bénazeth, Giselle Jean, Maria Montagné.

2ème rang : Nelly Filhol, Annie Bessière, Maryse Fournié, …Boussière, Yvonne Cros.

3ème rang assises : inconue, Berthe Pradelle, Marise Gros, Paquerette Augé, Jacqueline Maury.

Souvenirs de mon école à Dourgne en 1937.

De tout temps (enfin depuis que la photographie existe) les élèves des écoles communales ont posé pour la postérité devant l'objectif du photographe; nous étions tous très impressionnés devant le déploiement technique de l'artiste, et souriant dans l'attente du petit oiseau. Je vous propose quelques unes de ces photos que nous gardons tous précieusement dans nos tiroirs comme des trésors, mais que plus personne ne voit.
Pour cette première photo, nous sommes à Dourgne en 1937, au pied de la Tour près de la cour de récréation (une ancienne mare asséchée) dans la rue qui descend à la ferme du Bâtiment.
C'est l'école des garçons de M. Filhol, le maître à droite, les élèves ont, le temps d'un cliché, laissé joyeusement le tableau noir, le boulier-compteur, ainsi que les tableaux d’histoire naturelle ou de géographie. Mais aussi le nécessaire du dessin géométrique, le matériel de physique pratique ou encore l'appareil de projection, le globe terrestre et la chaîne d’arpenteur.
1er rang : Jean Besombes ; J.P. Filhol ; Georges Paulin ; Max Bugis ; René Bénazeth ; Yves Vialelle et monsieur l’instituteur Filhol.

2ème rang : Marcel Montagné ; Maurice Miguel ; Bernard Milhet ; Roméro ; Elen Milhet ; Claude Jean ; Gilbert Serre ; Gilbert Jean.

3ème rang : Adrien X. ; Pierre Sablayroles ; Fernand Delprat ; Guy Vassal ; Henri Paulin ; Jean Maurel ; André Hébrail.

4ème rang : Raymond Berthoumieu ; Raymont Causse ; André Jean ; René Gayraud ; André Deville ; Pierre Lagarde.


lundi 9 novembre 2009

Le monument aux morts



Au moment où nous allons célébrer le 91ème anniversaire de la fin de la grande Guerre pourquoi ne pas parler un peu du monument aux morts de Dourgne.

Son inauguration eu lieu le 12 novembre 1922.

Dourgne inaugurait le 12 novembre, le Monument du souvenir aux morts de la Grande Guerre. Cette belle manifestation patriotique débuta le matin par un service religieux. La messe fut célébrée par le Père Augustin, prieur d’En-Calcat, assisté des Pères Daniel et Saturnin, tous les trois décorés de la Grande Guerre.

L’Abbé Durand, professeur de philosophie au Petit Séminaire de St Sulpice, ancien lieutenant d’infanterie, Croix de guerre et Légion d’Honneur, nous rappela les conditions exactes du sacrifice de nos héros.
La bénédiction et l’inauguration officielle du monument eurent lieu dans l’après midi à 14 heures. Le monument était décoré avec un goût parfais, les choeurs exécutés dans les intervalles par les jeunes et anciens élèves des écoles libres et laïques furent fort bien rendus.

Signalons en passant le dévouement de la chorale paroissiale et de la jeune clique qui contribuèrent si bien à rehausser l’éclat de cette cérémonie.

B.P. N°12. Décembre 1922. H.R.

M. DURAND s’engage à faire une grille en fer forgé pour servir de clôture au monument des « Morts pour la Patrie ». Cette grille aura une longueur de 30 mètres et 1,20 mètre de hauteur.
Deux lames, de même longueur superposées relieront les barreaux qui seront placés à 10 cm l’un de l’autre.
Ces barreaux auront la tête ouvragée. Il sera placé 4 barres avec leur soutien aux 4 coins de la grille et seront surmontés d’une pigne. Un portillon sera placé sur un coté.
Les travaux devront être terminés pour le 8 novembre 1922.
Cette grille aura coûté 2700 francs, la bordure, en pierres de granit faite par la commune de Verdalle, 1000 francs.

A.C.D.

Au 1er janvier 1915, le chiffre de la population de la commune était de 1525, au 31 décembre 1918, il n’était que de 1356.
Durant les deux premières années de guerre, Dourgne reçut dans ses trois ambulances 516 convalescents, dont 27 sous-officiers. Le Refuge en accueillit 191, En-Calcat 183, et la rue de Rome, à la saboterie Lys, 142.
Pendant cette même guerre, Dourgne donna l’hospitalité à 196 réfugiés ou rapatriés, dont 177 français et 19 belges.

La liste glorieuse de nos jeunes tombés au champ d’honneur est bien longue. Pas une de nos grandes batailles où ils n’aient signalé leur présence de leur sang. Qui peut songer sans douleur à leur fin sanglante ? A l’heure où ils ne connaissaient que le bonheur de vivre, un appel de la Patrie menacée s’est fait entendre, et, sans transition, ils furent jetés dans ce que la vie a de plus austère et de plus terrible.
Je dédie cet article à tous les enfants de Dourgne tombés pour la patrie et à tous mes camarades soldats morts ici ou ailleurs pour d'autres causes, afin que leur sacrifice n'ait pas été inutile.

Dourgne et La Grande Guerre
Notices et documents
Imprimerie coopérative du sud-ouest. Albi
Dourgne et la Grande Guerre 1914-1918. Notices et documents.