Dans une des premières proses sur les appareils je vous ai avoué ma préférence pour les appareils français et notamment pour les FOCA. Il est une autre marque, française également (sans chauvinisme), qui est tout aussi passionnante par la qualité et la diversité de ses créations, c’est SEMFLEX.
La Société des Etablissements Modernes de Mécaniques est créée après la 2ème guerre mondiale à Aurec, dans la Haute Loire, par Paul ROYET et Claude FORGE. Peut-on faire un parallèle entre ces deux techniciens français et leurs homologues allemands, FRANKE et HEIDECKE, qui, plus de dix-huit ans plus tôt, créaient le fameux Rolleiflex, la tentation est grande. Mais, si le SEMFLEX fut une réussite tant sur le plan technique que commercial, il faut bien reconnaître qu’il n’atteindra jamais les performances de son concurrent allemand, et pourtant…
En mai 1948, la presse photographique annonce la très prochaine sortie par l’usine d’Aurec, d’un reflex 6x6 à deux objectifs, de très grande classe, la réclame de l’époque n’était pas loin de la vérité car le SEMFLEX a été un superbe appareil. Il se déclinera en deux grandes catégories de boitiers, les « Standard » et les « Otomatic », à bouton et à manivelle de rembobinage du film, catégories se divisant elles même en plusieurs modèles.
Tous sont équipés d’objectifs Berthiot, Angénieux ou plus rarement Tourret-Narat. Les obturateurs sont des OREC, traduction phonétique du nom de la ville d’Aurec.
Des Semflex « spéciaux » furent proposés au public : « Semflex joie de vivre », pour ne pas s’embêter avec la technique, Semflash, en location chez les revendeurs, pour les grandes occasions de la vie et surtout Semflex Studio à objectifs longues focales fixes, la riposte de Sem au Rex-reflex.
C’est un Sem Studio 2 Oto (type 38) que je vous propose sur la photo illustrant cet article, il est équipé d’une platine comportant pour la visée un 150mm f : 3,9 Berthiot et pour la prise de vue un 150mm f : 5,4 de la même marque. Il porte le n°433529. Fabriqués entre 1962 et 1966, ces appareils, comme leur nom l’indique, étaient spécialisés pour le portrait et autres prises de vues exigeant un cadrage serré, ils étaient principalement utilisés par les professionnels.
En 1972, apparut la dernière série des Semflex avec obturateur Synchro-Compur : rareté aujourd’hui.
On ne se lasse pas de manipuler un SEMFLEX, ils sont, aujourd’hui, toujours autant prisés par les collectionneurs, ils sont, eux aussi, les dignes représentants d’une industrie photographique française mais éphémère. (Voir le remarquable livre de P.H. Pont aux éditions Foto Saga, « Sem et les Semflex »).
La Société des Etablissements Modernes de Mécaniques est créée après la 2ème guerre mondiale à Aurec, dans la Haute Loire, par Paul ROYET et Claude FORGE. Peut-on faire un parallèle entre ces deux techniciens français et leurs homologues allemands, FRANKE et HEIDECKE, qui, plus de dix-huit ans plus tôt, créaient le fameux Rolleiflex, la tentation est grande. Mais, si le SEMFLEX fut une réussite tant sur le plan technique que commercial, il faut bien reconnaître qu’il n’atteindra jamais les performances de son concurrent allemand, et pourtant…
En mai 1948, la presse photographique annonce la très prochaine sortie par l’usine d’Aurec, d’un reflex 6x6 à deux objectifs, de très grande classe, la réclame de l’époque n’était pas loin de la vérité car le SEMFLEX a été un superbe appareil. Il se déclinera en deux grandes catégories de boitiers, les « Standard » et les « Otomatic », à bouton et à manivelle de rembobinage du film, catégories se divisant elles même en plusieurs modèles.
Tous sont équipés d’objectifs Berthiot, Angénieux ou plus rarement Tourret-Narat. Les obturateurs sont des OREC, traduction phonétique du nom de la ville d’Aurec.
Des Semflex « spéciaux » furent proposés au public : « Semflex joie de vivre », pour ne pas s’embêter avec la technique, Semflash, en location chez les revendeurs, pour les grandes occasions de la vie et surtout Semflex Studio à objectifs longues focales fixes, la riposte de Sem au Rex-reflex.
C’est un Sem Studio 2 Oto (type 38) que je vous propose sur la photo illustrant cet article, il est équipé d’une platine comportant pour la visée un 150mm f : 3,9 Berthiot et pour la prise de vue un 150mm f : 5,4 de la même marque. Il porte le n°433529. Fabriqués entre 1962 et 1966, ces appareils, comme leur nom l’indique, étaient spécialisés pour le portrait et autres prises de vues exigeant un cadrage serré, ils étaient principalement utilisés par les professionnels.
En 1972, apparut la dernière série des Semflex avec obturateur Synchro-Compur : rareté aujourd’hui.
On ne se lasse pas de manipuler un SEMFLEX, ils sont, aujourd’hui, toujours autant prisés par les collectionneurs, ils sont, eux aussi, les dignes représentants d’une industrie photographique française mais éphémère. (Voir le remarquable livre de P.H. Pont aux éditions Foto Saga, « Sem et les Semflex »).
2 commentaires:
Bonjour, J'ai importé et distribué au Pérou, de 1952 à 1956, les Semflex. Des appareils qui concurrençaient fort bien d'autres marques plus connues a priori. On faisait des photos absolument remarquables....
J'importais également les pellicules et plaques françaises (sans concurrence)de marque Guilleminot...
Un moment de nostalgie à la lecture de votre article..j'ai débuté en photo grace à Georges Meunier responsable atelier SEM.. je disposais d'un Babylord traité spécialement pour moi (noir et skai noir) puis de plusieurs 6x6 Semflex dont un Studio amélioré pour armement couplé à l'avancement !
J'avais la chance de pouvoir me rendre à l'usine lors des arrivages d'objectifs, pour sélectionner les meilleurs sur le banc ! bref..une autre époque !
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