mardi 29 juillet 2008

Le premier des reflex 24x36 français...

"Cet appareil rassemble les denières techniques photographiques", disait la pub de l'époque, nous sommes dans les années 50 et l'heure est au reflex. Après Nikon, Canon, Asahi au Japon, Agfa, Voïgtlander en Allemagne, l'O.P.L. va sentir le vent du télémétrique tourner et s'engage dans l'aventure du reflex. Fabuleux calculateurs optiques, les ingénieurs de la marque française, ont été aussi des acharnés du défit, des obsédés de la difficulté. Le premier FOCAFLEX est présenté en 1958 à la Photokina de Cologne, les originalités de l'appareil sont remarqués par tous. Le premier sort en 1959, en même temps que le Nikon F et le Canonflex, et il est deux fois plus cher.
Celui représenté sur la photo est un modèle I, fabriqué entre 59 et 62, il est accompagné de sa notice technique, d'une sympathique publicité d'époque, de filtres divers dont deux dans de jolies protections de cuir fauve.
Le FOCAFLEX est équipé d'un obturateur central ATOMS avec retardateur qui culmine au 250ème, ce mécanisme s'avèrera fragile avec le temps. Son objectif est un OPLAR-COLOR 2,8 de 5cm à quatre lentilles: superbe !
Ce boitier aura d'autres grands frères, un FOCAFLEX Automatic à cellule couplée et un FOCAFLEX II à objectifs interchangeables. Il y aura même un projet de FOCAreflex à prisme, qui ne verra jamais le jour.
Il n'empèche qu'avec le SAVOYFLEX de M. Royer, les FOCAFLEX auront, durant quelques années, représenté dignement l'industrie photographique française. Cocorico!!!!

jeudi 24 juillet 2008

A apprendre par coeur pour la prochaine fois !!!

Aujourd'hui, pourquoi pas, j'ai envie de vous proposer quelques dates sur l'histoire du village, des dates qui me paraissent sympathiques et intéressantes , rien de hautement intelectuel, mais suffisament significatives pour être retenues. Alors bon voyage dans le passé.

1808: nous relevons dans la Revue du Tarn de juin 1876 les écrits suivants: " à Dourgne, en 1808, dans l'extraction d'une carrière de marbre, des ossements humains fossiles ont été trouvés; étant alors à l'école de Sorèze, je me souviens très bien que notre professeur de géologie nous conduisit sur les lieux et que je vis un fragment de tibia et toute la tête d'un homme pétrifié, parfaitement conservé. Je me rappelle que les dents étaient encore dans leurs alvéoles, que la suture sagittale du front présentait encore les dentelures qui unissent les os, enfin je me souviens que l'intérieur de la tête était rempli d'une matière pierreuse. Ce débris fossile si intéressant, fut trouvé au milieu d'un bloc de marbre. L'ouvrier qui avait fait cette découverte la porta à Beaucaire, où il la vendit pour une balle de mouchoirs."

1810: la chapelle de St Ferréol, détruite durant les dures heures de la Révolution, est reconstruite.

1828: 2300 habitants sont recensés à Dourgne.

1830: une demande d'un bureau de distribution des postes est déposée le 2 février.

1833: M. CASSANAC, maire de Dourgne, inaugure le cimetière de Fondouce; celui de St Antoine est abandonné. On exécute la route N° 20 de Soual à En-Calcat, et la route N° 21 de Dourgne à Sorèze.

1848: le grand marronnier près des arcades, l’Arbre de la Révolution, est planté.

1849: M. le Maire soumet, le 28 mai, au conseil municipal, le projet sur l'ouverture d'un chemin communal qui relierait la chapelle du vallon et les carrières communales au village.

1852: la Pension SAUSSOL, école secondaire sise dans la Passade Basse tenue par les religieux Marianistes, est fermée.

1853: le projet de construction d'une tribune dans l'église St Pierre voit le jour.

1864: "guérison par St Stapin" de Marie-Marguerite MARTY, dite « la Mayotte ». Le premier harmonium est installé dans l'église paroissiale le 1er juillet.

1865: les premières démarches pour l'obtention d'une ligne télégraphique sont faites.

1866: un corps de sapeurs-pompiers est créé.

1867: une mission est donnée à Dourgne par les pères capucins FULGENCE et REMI; en souvenir de cette mission, une statue de la Vierge est installée sur la colonne de la fontaine du faubourg. On change également la grande croix de la Promenade.

1869: l'église de St Stapin est réparée et agrandie.

1872: la municipalité ne devra pas adresser moins de quatre lettres au préfet du département pour lui faire admettre que les terrains communaux sont profitables gratuitement aux usagers tant qu'ils les occupent.

A suivre...

mardi 22 juillet 2008

Une merveille de technologie "made in France"

C'est toujours un véritable bonheur de toucher ou tout simplement de regarder un tel appareil construit par les usines O.P.L. (Optique et Précision de Levallois), celui-ci est un FOCA Universel R, ou FOCA UR, équipé d'un fantastique OPLAREX 1,9 de 5cm. Construit en alliage d'aluminium moulé, gainé de skaï noir, il date de 1959, rendez-vous compte il a presque 50 ans !
Il est accompagné ici par un téléoplar 4,5/13,5cm et un oplar 2,8/5cm, tous couplés.
Un viseur multifocal à tourelle est fixé sur sa griffe, c'est un des meilleurs viseurs jamais fabriqué au monde. On peut aussi apercevoir derrière l'appareil une table de pose en aluminium sérigraphié, elle est marquée "FOCA-4 rue Scribe Paris". Quelques filtres FOCA dans leurs boites d'origine complètent la photo et l'universalité du système.
Je vous reparlerai des FOCA, et notamment du FOCA Sport et du FOCAFLEX, de merveilleuses créations françaises des années 50/60.
Bien sûr, la gamme FOCA n'est pas aussi étendue ni aussi prisée que le "modèle" allemand, mais elle demeure un sujet de collection passionnant, accordant de belles satisfactions aux collectionneurs focaïstes acharnés.
Merci M. de Gramont.

lundi 21 juillet 2008

Aux origines, peut-être, du village:

D'après Théophile AZEMAR, écrivain local du 19ème siècle, Dourgne est désigné dans les chartres sous différents noms: Dorniam, Dorinianum, Durnanum Castellum.
Nos ancêtres les Gaulois habitèrent très certainement le site, des vestiges de colonisation romaine sont connus à Contrast, au Plolis ou St Chipoli et à Bernicault.
La Fontaine de Moniès, au fond du Baylou, était très certainement connue et utilisée par les druides Celtes pour leur culte des Dieux et de la nature, n'étaient-ils pas déjà des moines, (moniès).
Emile JOLIBOIS, archiviste du Tarn, écrivait dans l'annuaire du département en 1862, "qu'on nous permette encore de classer parmi les monuments celtiques les pierres percées de St Stapin, car pour les archéologues, la légende de ce saint n'est qu'un mythe ancien rajeuni par le christianisme".
Le "Camis das Roumious" ou "Cami Saïssagués" de Massaguel à Lampy, était une voie romaine qui partait plein sud de la grande Route Romaine passant par Viviers, Verdalle, St Amancet; on peut en voir encore certains tronçons recouverts de gros pavés très grossiers sous la carrière, rejoignant l'ancien chemin des crêtes qui conduit au Camp Romain du Plolis (ou Plaulis) pouvant être lui même une sorte de promontoire avancé à partir duquel tout mouvement dans la plaine pouvait être observé.
Des noms de lieux pré-indo-européens (la Garro ou la Garausse pour désigner un endroit pierreux), ligures (la Calm ou Calmille pour nommer un plateau dénudé), celtes (Bernazobre, Arfons) jalonnent les étapes du peuplement primitif.
Notre région n'échappe pas à l'invasion barbare qui fait basculer l'Empire Romain. Le Haut Languedoc devint ainsi la propriété des Wisigoths puis des Francs. Ainsi trouvons-nous à 813m au dessus de nos toits, le Mont Alric, très près d'une Villegoudou qui pourrait être la ville des Goths.
Cette période de l'histoire de Dourgne est évidement très lointaine donc très floue, le Moyen-Age qui suivit nous a laissé heureusement plus de traces; c'est à cette époque que naquit
notre village.

dimanche 20 juillet 2008

Plus de 20 ans de passion pour les appareils photo.

Un appareil, puis deux, un stage photo et c'est parti, nous étions en 1987 à Montargis dans le Loiret, aujourd'hui il y en a environ 350 de toutes marques, de tous modèles, de tous formats avec, quand même, une nette préférence pour les créations françaises. Ma marque préférée est O.P.L. (Optique de Pécision de Levallois), avec ses modèles Foca: ils sont sublimes et assortis d'accessoires remarquables. Je vous en parlerai bientôt.
Celui de la photo est ce que l'on appelle une "chambre à joues", il est en bois d'accajou, le soufflet est en toile bordeaux, sans marque il date de la fin du 19ème ou tout début du 20ème siècle.
Si vous avez des infos, je suis preneur. Je vous parlerai aussi des 6x6 Semflex, Royer, des miniatures et subminiatures Sécam, Lumière, Minox, etc...
Alors à bientôt pour d'autres proses.
P.S. Ma dernière acquisition, un Nikon D40 d'occasion pour parfaire mes prises de vue qui alimenteront ce blog.
A+

vendredi 18 juillet 2008

Dourgne, mon village.

Je vous présente Dourgne, le village de mon enfance. C'est un village construit au 14ème siècle au pied de la Montagne Noire dans le sud du Tarn après avoir vécu des périodes difficiles durant l'épopée cathare. Des noms célèbres sont associés à son histoire: Jean Jaurès, Isabelle Rivière, Dom Robert et bien d'autres encore.
Ce blog, si vous le voulez, pourra vous faire vivre des épisodes de la vie de Dourgne à des époques diverses.
J'ai passé mon enfance dans cette rue, l'avenue du maquis, sous la "protection" de saint Stapin, la statue sur la montagne.
Je vous ferai aussi découvrir Dourgne aujourd'hui, c'est un village qui ne manque pas de charme.
Je vous parlerai de ma passion, les appareils photo anciens, et peut-être d'autres choses encore.
A+