Suite à l’implantation de cette usine, il a fallu établir un règlement pour la concession des lampes électriques, en voici les principaux points:
- les lampes concédées par la commune sont de deux types: lampes de 15 ou de 10 bougies.
- les frais d’installation sont à la charge des particuliers.
- la concession est d’un an minimum, du 1er janvier au 31 décembre.
- des concessions pourront être prises en cours d’année tant qu’il restera des lampes disponibles. - le renouvellement de la concession se fera par tacite reconduction, l’annulation devra être déclarée en mairie 3 mois avant la fin du contrat.
- le prix des lampes de 16 bougies est fixé à 3 francs par an, celui des lampes de 10 bougies à 2 francs. Le renouvellement des lampes usées ou cassées est à la charge des particuliers.
- le montant de la concession pourra être payé par trimestre, semestre ou à l’année mais d’avance.
- tout concessionnaire qui aura augmenté la puissance de sa lampe ou qui en aura utilisé deux alors qu’il n’a droit qu’à une perdra le droit de la concession et il sera néanmoins obligé de payer le montant de l’année entière.
- la municipalité s’engage à fournir de la lumière une demi-heure avant le coucher du soleil jusqu’à 11h du soir régulièrement. Durant l’hiver elle fournira en plus de la lumière à partir de 4h30 du matin jusqu’à une demi-heure après le lever du soleil.
- aucun recours contre la commune ne pourra être fait par les particuliers; si, pour une raison de force majeure, ils venaient à manquer de lumière, le nombre de journées serait alors remboursés.
- les lampes des particuliers devront être prises à la mairie; il est expressément interdit d’en acheter ailleurs; les lampes usées ou détériorées seront échangées nombre pour nombre.
Ce règlement surprenant a été accepté entièrement par le conseil municipal le 8 novembre 1891.
De plus, une police d’abonnement comprenant onze articles devait être lue et signée par le futur concessionnaire.
Un cahier des charges de la vente de l’éclairage électrique comprenant douze articles fut établi pour Dourgne, La Montagnarié et Fondouce.
Le règlement ainsi que la police d’abonnement ne firent pas l’unanimité dans la commune. De nombreux concessionnaires se sont plaints, critiquant divers articles.
- les lampes concédées par la commune sont de deux types: lampes de 15 ou de 10 bougies.
- les frais d’installation sont à la charge des particuliers.
- la concession est d’un an minimum, du 1er janvier au 31 décembre.
- des concessions pourront être prises en cours d’année tant qu’il restera des lampes disponibles. - le renouvellement de la concession se fera par tacite reconduction, l’annulation devra être déclarée en mairie 3 mois avant la fin du contrat.
- le prix des lampes de 16 bougies est fixé à 3 francs par an, celui des lampes de 10 bougies à 2 francs. Le renouvellement des lampes usées ou cassées est à la charge des particuliers.
- le montant de la concession pourra être payé par trimestre, semestre ou à l’année mais d’avance.
- tout concessionnaire qui aura augmenté la puissance de sa lampe ou qui en aura utilisé deux alors qu’il n’a droit qu’à une perdra le droit de la concession et il sera néanmoins obligé de payer le montant de l’année entière.
- la municipalité s’engage à fournir de la lumière une demi-heure avant le coucher du soleil jusqu’à 11h du soir régulièrement. Durant l’hiver elle fournira en plus de la lumière à partir de 4h30 du matin jusqu’à une demi-heure après le lever du soleil.
- aucun recours contre la commune ne pourra être fait par les particuliers; si, pour une raison de force majeure, ils venaient à manquer de lumière, le nombre de journées serait alors remboursés.
- les lampes des particuliers devront être prises à la mairie; il est expressément interdit d’en acheter ailleurs; les lampes usées ou détériorées seront échangées nombre pour nombre.
Ce règlement surprenant a été accepté entièrement par le conseil municipal le 8 novembre 1891.
De plus, une police d’abonnement comprenant onze articles devait être lue et signée par le futur concessionnaire.
Un cahier des charges de la vente de l’éclairage électrique comprenant douze articles fut établi pour Dourgne, La Montagnarié et Fondouce.
Le règlement ainsi que la police d’abonnement ne firent pas l’unanimité dans la commune. De nombreux concessionnaires se sont plaints, critiquant divers articles.
En 1922, par suite de défectuosités de l’éclairage dues à l’usure des machines et du matériel de conduction, la question se posa d’une réfection totale de l’installation communale.
Ce projet, dont l’exécution était terminée en 1923, réglementait d’une manière très précise la vente de l’électricité au moyen de compteurs dont le nombre était strictement fixé, de manière à ne pas affaiblir le courant.
Cette nouvelle installation coûta à la commune la somme de 123.000 francs. Les recettes, (le prix de vente étant de 1 franc le KWH) s’élevaient à:
- 14.968,60 francs pour 1924.
- 15.815,70 francs pour 1925.
- 17.600 francs pour 1926.
Il y avait aussi des dépenses (traitement du préposé, amortissements et frais d’entretien), qui dépassaient souvent le montant des recettes.
Le voltage de 110 volts était passé à 90 volts par suite du grand nombre d’abonnés.
En 1928, un projet d’extension de l’éclairage est posé, il est motivé par diverses raisons:
- extension du réseau à la population rurale,
- utilisation de plus en plus de la force motrice dans les entreprises et les exploitations agricoles.
Les dépenses engendrées par cette extension ne pouvant pas être prises par la commune de Dourgne, il a été décidé de céder l’usine à une société privée.
Deux se proposèrent pour cette reprise:
- la Société Valentinoise,
- la Société Pyrénéenne.
Ce projet, dont l’exécution était terminée en 1923, réglementait d’une manière très précise la vente de l’électricité au moyen de compteurs dont le nombre était strictement fixé, de manière à ne pas affaiblir le courant.
Cette nouvelle installation coûta à la commune la somme de 123.000 francs. Les recettes, (le prix de vente étant de 1 franc le KWH) s’élevaient à:
- 14.968,60 francs pour 1924.
- 15.815,70 francs pour 1925.
- 17.600 francs pour 1926.
Il y avait aussi des dépenses (traitement du préposé, amortissements et frais d’entretien), qui dépassaient souvent le montant des recettes.
Le voltage de 110 volts était passé à 90 volts par suite du grand nombre d’abonnés.
En 1928, un projet d’extension de l’éclairage est posé, il est motivé par diverses raisons:
- extension du réseau à la population rurale,
- utilisation de plus en plus de la force motrice dans les entreprises et les exploitations agricoles.
Les dépenses engendrées par cette extension ne pouvant pas être prises par la commune de Dourgne, il a été décidé de céder l’usine à une société privée.
Deux se proposèrent pour cette reprise:
- la Société Valentinoise,
- la Société Pyrénéenne.
Finalement l’électrification généralisée du pays par l’EDF eut raison de cette originale entreprise communale qui mettait Dourgne en tête des villages dotés de cette géniale invention. La petite usine électrique termina ses jours sous le poids d’un camion qui y tomba dessus au début des années 60. Seul le Bassin Haut et la petite construction en pierre nous rappellent aujourd’hui son existence.
Archives Communales de Dourgne.
Archives Communales de Dourgne.
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