« En tête des 6x6 Français : SEMFLEX », disait la réclame en ces temps bénis pour l’industrie photographique dans notre pays. Bénis, certes oui, car la demande était énorme, mais le fameux Semflex (première publicité en 1948) n’était pas seul sur le marché et pour rivaliser avec le méchant cousin Rolleiflex, dont les importations en France étaient très restreintes, il fallait faire preuve de grandes prouesses techniques, en attendant aussi que les rancœurs s’apaisent.
Chez SEM, le fleuron s’appelle OTOMATIC B, l’armement de l’obturateur est effectué par manivelle en mêmes temps que l’avancement du film. Le déclenchement se fait sur le boitier, les vitesses et ouvertures sont disposées de part et d’autre du carter pour mieux les contrôler. Les optiques sont des superbes 75mm 3,5 de chez Berthiot au piqué fabuleux. Les appareils sont recouverts de cuir noir ou gainé gris : grande classe.
La société PHOTOREX fut créée à St Etienne (pas loin d’Aurec) en 1944, les premières publicités annonçant le REX REFLEX datent de fin 1949. Ce devait être un appareil doté de perfectionnements sensationnels, tels que pour la 1ère fois au monde, la possibilité de recevoir des optiques interchangeables ou avancement rapide du film avec retour automatique du levier. En 1951 sort le Rex Reflex B2 avec deux groupes optiques (issus du B1) : 75mm et 150mm. La finition de l’appareil est très poussée : chrome, cuir véritable à gros grain, il est tout simplement magnifique. Hélas la fabrication du Rex Reflex s’arrêta dans le courant de l’année 1952
En 1954, partant du boitier du Rex Reflex, René Royer créé le ROYFLEX qui, durant six ans, fut, avec le Semflex, le 6x6 le plus vendu en France. « ROYFLEX, l’appareil des belles photos », « le Reflex vraiment complet ». Il se décline, lui aussi, en plusieurs modèles allant du Royflex I 4,5 au Royflex III 3,5 automatique. Le prix de ce nouveau boitier est assez élevé et Royer sort en 1956 le ROYFLEX 20 semi-automatique mais bi-format : la mode de la diapositive couleur sur film Kodak Bantam 28x40 fait son apparition.
Dès 1951, Kinax sentit que l’engouement pour le format 6x9 faiblissait au profit du 6x6 et la firme tenta sa chance avec le KINAFLEX, reprise enjolivée de l’ATOFLEX d’Atoms de Nice. Avec un 75mm 3,5 Flor-Berthiot sans reproche, il s’assura une place honorable sur le marché.
Le LUMIREFLEX de Lumière, quant à lui, connut une fortune inverse, il est maintenant très rare car il fut un échec commercial complet. Pourtant, c’est un vrai reflex couplé issu lui aussi de l’Atoflex ; mais Lumière, on ne sait pour quelle raison, le coula non pas en métal, mais en bakélite. Avec son aspect pataud et peu engageant, il n’attira pas la clientèle. Son groupe optique, un Spector 4,5 était entièrement fabriqué par Lumière.
Alors avec le Royflex, le Rex Reflex, le Kinaflex, le Lumireflex et autres Bioflex, Celtaflex ou Luxoflex, le Semflex n’était pas seul sur le juteux marché des 6x6 bi-objectifs d’après guerre, mais je pense que Paul ROYET et Claude FORGE, en créant le SEMFLEX, avaient surement placé la barre très haute, mais pas encore assez pour détrôner les futures arrivées japonaises, mais ceci est une autre histoire.
Chez SEM, le fleuron s’appelle OTOMATIC B, l’armement de l’obturateur est effectué par manivelle en mêmes temps que l’avancement du film. Le déclenchement se fait sur le boitier, les vitesses et ouvertures sont disposées de part et d’autre du carter pour mieux les contrôler. Les optiques sont des superbes 75mm 3,5 de chez Berthiot au piqué fabuleux. Les appareils sont recouverts de cuir noir ou gainé gris : grande classe.
La société PHOTOREX fut créée à St Etienne (pas loin d’Aurec) en 1944, les premières publicités annonçant le REX REFLEX datent de fin 1949. Ce devait être un appareil doté de perfectionnements sensationnels, tels que pour la 1ère fois au monde, la possibilité de recevoir des optiques interchangeables ou avancement rapide du film avec retour automatique du levier. En 1951 sort le Rex Reflex B2 avec deux groupes optiques (issus du B1) : 75mm et 150mm. La finition de l’appareil est très poussée : chrome, cuir véritable à gros grain, il est tout simplement magnifique. Hélas la fabrication du Rex Reflex s’arrêta dans le courant de l’année 1952
En 1954, partant du boitier du Rex Reflex, René Royer créé le ROYFLEX qui, durant six ans, fut, avec le Semflex, le 6x6 le plus vendu en France. « ROYFLEX, l’appareil des belles photos », « le Reflex vraiment complet ». Il se décline, lui aussi, en plusieurs modèles allant du Royflex I 4,5 au Royflex III 3,5 automatique. Le prix de ce nouveau boitier est assez élevé et Royer sort en 1956 le ROYFLEX 20 semi-automatique mais bi-format : la mode de la diapositive couleur sur film Kodak Bantam 28x40 fait son apparition.
Dès 1951, Kinax sentit que l’engouement pour le format 6x9 faiblissait au profit du 6x6 et la firme tenta sa chance avec le KINAFLEX, reprise enjolivée de l’ATOFLEX d’Atoms de Nice. Avec un 75mm 3,5 Flor-Berthiot sans reproche, il s’assura une place honorable sur le marché.
Le LUMIREFLEX de Lumière, quant à lui, connut une fortune inverse, il est maintenant très rare car il fut un échec commercial complet. Pourtant, c’est un vrai reflex couplé issu lui aussi de l’Atoflex ; mais Lumière, on ne sait pour quelle raison, le coula non pas en métal, mais en bakélite. Avec son aspect pataud et peu engageant, il n’attira pas la clientèle. Son groupe optique, un Spector 4,5 était entièrement fabriqué par Lumière.
Alors avec le Royflex, le Rex Reflex, le Kinaflex, le Lumireflex et autres Bioflex, Celtaflex ou Luxoflex, le Semflex n’était pas seul sur le juteux marché des 6x6 bi-objectifs d’après guerre, mais je pense que Paul ROYET et Claude FORGE, en créant le SEMFLEX, avaient surement placé la barre très haute, mais pas encore assez pour détrôner les futures arrivées japonaises, mais ceci est une autre histoire.
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