Les reliques de St Stapin à Dourgne.
La découverte d’une relique, insigne de St Stapin, à la paroisse St Denis de la Croix Rousse à Lyon, fournit à Dom Romain BANQUET l’occasion de se dévouer pour sa paroisse natale et pour son glorieux protecteur, enfant de Dourgne et évêque de Carcassonne au VIIème siècle.
Dom Romain, non content d’obtenir un fragment considérable de relique, procura à celle-ci un magnifique reliquaire, don d’une personne généreuse, et tout fut prêt pour une translation solennelle à l’avant veille de la fête du saint le 4 août 1889.
Quatre moines bénédictins vinrent du monastère de Mottes pour porter la relique de Lempaut à Dourgne en procession. Mais leur voyage faillit être tragique.
Partis de Frèjeville pour prendre le train de Lacrémade, ils devaient y traverser l’Agoût sur la barque du passeur. Celle-ci, surchargée, manqua de chavirer. On était heureusement près de la rive, d’aucuns sautèrent à l’eau, celle-ci pénétra dans la barque et mouilla les autres. Ce fut tout, et au mois d’août on fut vite sec.
Seuls les bas blancs réglementaires des moines gardèrent la trace de l’accident.
Un chroniqueur anonyme en 1889.
La découverte d’une relique, insigne de St Stapin, à la paroisse St Denis de la Croix Rousse à Lyon, fournit à Dom Romain BANQUET l’occasion de se dévouer pour sa paroisse natale et pour son glorieux protecteur, enfant de Dourgne et évêque de Carcassonne au VIIème siècle.
Dom Romain, non content d’obtenir un fragment considérable de relique, procura à celle-ci un magnifique reliquaire, don d’une personne généreuse, et tout fut prêt pour une translation solennelle à l’avant veille de la fête du saint le 4 août 1889.
Quatre moines bénédictins vinrent du monastère de Mottes pour porter la relique de Lempaut à Dourgne en procession. Mais leur voyage faillit être tragique.
Partis de Frèjeville pour prendre le train de Lacrémade, ils devaient y traverser l’Agoût sur la barque du passeur. Celle-ci, surchargée, manqua de chavirer. On était heureusement près de la rive, d’aucuns sautèrent à l’eau, celle-ci pénétra dans la barque et mouilla les autres. Ce fut tout, et au mois d’août on fut vite sec.
Seuls les bas blancs réglementaires des moines gardèrent la trace de l’accident.
Un chroniqueur anonyme en 1889.
Dourgne en habits de fêtes comme on ne l’avait jamais vu !
Nous entrons ainsi dans la ville de Dourgne, dont les rues nous apparaissent magnifiquement décorées. De longues guirlandes de buis, des colonnes revêtues de verdure, des couronnes de feuillage se multiplient à mesure que nous avançons.
Des oriflammes, des banderoles, des images du saint ornent les portes et les fenêtres des maisons.
Cette longue file de robes blanches se détache sur la verdure, ces cantiques enthousiastes, ces sons entraînants de la fanfare, ont mis toute la ville de Dourgne sur pied.
On peut à peine se frayer un passage pour arriver à l’église et ces flots de fidèles se précipitent, retenus un instant par les Suisses des différentes paroisses.
Quel beau spectacle de voir cette foule se massant avec ordre dans la nef dégagée de ses chaises, sur les gradins formant amphithéâtre, jusque dans la tribune!
Pas une place vide, malgré la chaleur vraiment suffocante.
Le soir, la ville offrait un spectacle magnifique. Toutes les rues et les maisons étaient illuminées, spontanément, avec un entrain vraiment remarquable.
Tout à coup, le rocher de l’Abbade, au sommet duquel s’élève la statue de Saint Stapin, s’est couvert de flammes.
D’innombrables fagots, illumination primitive, brûlaient autour de la statue et lui portaient l’hommage de nos montagnes.
Nous entrons ainsi dans la ville de Dourgne, dont les rues nous apparaissent magnifiquement décorées. De longues guirlandes de buis, des colonnes revêtues de verdure, des couronnes de feuillage se multiplient à mesure que nous avançons.
Des oriflammes, des banderoles, des images du saint ornent les portes et les fenêtres des maisons.
Cette longue file de robes blanches se détache sur la verdure, ces cantiques enthousiastes, ces sons entraînants de la fanfare, ont mis toute la ville de Dourgne sur pied.
On peut à peine se frayer un passage pour arriver à l’église et ces flots de fidèles se précipitent, retenus un instant par les Suisses des différentes paroisses.
Quel beau spectacle de voir cette foule se massant avec ordre dans la nef dégagée de ses chaises, sur les gradins formant amphithéâtre, jusque dans la tribune!
Pas une place vide, malgré la chaleur vraiment suffocante.
Le soir, la ville offrait un spectacle magnifique. Toutes les rues et les maisons étaient illuminées, spontanément, avec un entrain vraiment remarquable.
Tout à coup, le rocher de l’Abbade, au sommet duquel s’élève la statue de Saint Stapin, s’est couvert de flammes.
D’innombrables fagots, illumination primitive, brûlaient autour de la statue et lui portaient l’hommage de nos montagnes.
Lors des fêtes de la St Stapin du 6 Août 1933, les choeurs paroissiaux firent entendre deux nouveaux cantiques à St Stapin, l’un composé par les moniales de Ste Scholastique, l’autre par un moine des Ecoles Chrétiennes qui a de nombreuses attaches familiales dans la commune.
En voici les refrains et les premiers couplets:
« Gloire au Saint de notre montagne » par les moniales bénédictines de Ste Scholastique de Dourgne:
Gloire au Saint de notre montagne,
Gloire à Saint Stapin !
Gloire à lui, que notre campagne
L’acclame sans fin !
-
Aujourd’hui Dourgne te proclame
Son Patron, son Père à jamais,
Tu vois les besoins de nos âmes,
Etends ton bras sur le Castrais.
« O Saint Stapin, notre espérance » par le frère Sébastien Auguste, des Frères des Ecoles Chrétiennes :
O Saint Stapin, notre espérance,
Implorez le pardon de nos iniquités;
Abaissez vos regards sur nos infirmités;
Prêtez l’oreille à l’humaine souffrance !
-
Grâce au zélé pasteur, au saint missionnaire
Dourgne possède enfin le célèbre trésor;
Et pour introniser le riche reliquaire
La contrée est debout dans un vibrant essor.
« Stapin que Dourgne honore » par l’Abbé BENNE (fondateur en 1872 de la Société de St Stapin), curé d’Escoussens, ancien vicaire de Dourgne, chanté lors de l’inauguration du piédestal de St Stapin sur le Quil:
Stapin que Dourgne honore
D’un culte solennel
Veille sur nous, ah ! veille encore,
Protège-nous du haut du ciel. (Bis)
-
A Saint Stapin, honneur et gloire,
Qu’ils éclatent nos chants d’amour;
Et pour célébrer sa mémoire,
Unissons-nous dans ce beau jour.
-
Salut ! Salut ! O mon sublime !
L’image de notre Stapin
Qui décore aujourd’hui ta cime
Du ciel nous montre le chemin.
En voici les refrains et les premiers couplets:
« Gloire au Saint de notre montagne » par les moniales bénédictines de Ste Scholastique de Dourgne:
Gloire au Saint de notre montagne,
Gloire à Saint Stapin !
Gloire à lui, que notre campagne
L’acclame sans fin !
-
Aujourd’hui Dourgne te proclame
Son Patron, son Père à jamais,
Tu vois les besoins de nos âmes,
Etends ton bras sur le Castrais.
« O Saint Stapin, notre espérance » par le frère Sébastien Auguste, des Frères des Ecoles Chrétiennes :
O Saint Stapin, notre espérance,
Implorez le pardon de nos iniquités;
Abaissez vos regards sur nos infirmités;
Prêtez l’oreille à l’humaine souffrance !
-
Grâce au zélé pasteur, au saint missionnaire
Dourgne possède enfin le célèbre trésor;
Et pour introniser le riche reliquaire
La contrée est debout dans un vibrant essor.
« Stapin que Dourgne honore » par l’Abbé BENNE (fondateur en 1872 de la Société de St Stapin), curé d’Escoussens, ancien vicaire de Dourgne, chanté lors de l’inauguration du piédestal de St Stapin sur le Quil:
Stapin que Dourgne honore
D’un culte solennel
Veille sur nous, ah ! veille encore,
Protège-nous du haut du ciel. (Bis)
-
A Saint Stapin, honneur et gloire,
Qu’ils éclatent nos chants d’amour;
Et pour célébrer sa mémoire,
Unissons-nous dans ce beau jour.
-
Salut ! Salut ! O mon sublime !
L’image de notre Stapin
Qui décore aujourd’hui ta cime
Du ciel nous montre le chemin.